Un itinéraire linguistique et religieux
L’idée de départ de cet opuscule m’est venue en plusieurs fois. J’ai regretté que la plupart des fidèles qui assistent à l’office en latin, même s’ils connaissent par coeur une prière dans la langue d’origine, ne puissent pénétrer dans l’intimité du texte et doivent avoir recours, pour chaque phrase, à la traduction. Le français, langue analytique à l’ordre des mots stricts, rend mal le latin, en particulier dans sa poésie, psaumes, hymnes, cantiques. Latin et traduction française forment dans les esprits deux ensemble imperméables, à de rares exceptions…
D.E.L. – 1995