Montjoie Saint Denis ! Cette accalmation désigne le mont des martyrs, Montmartre, et Denis, évêque de Paris, qui avec tant d’autres, connut au IIIe siècle la joie d’y verser son sang.
Ce cri de foi devint le cri de guerre des Francs, puis celui des chevaliers, et le nom du rouge oriflamme royal déployé dans les situations désespérées, cri de France invoqué par Jeanne lors de son procès.
C’est aussi sur la Montjoie que Saint Louis s’embarqua pour la Terre Sainte.
Plus près de nous, le Montjoie fut ce recueil de chants populaires hier si bien connu des scouts et des guides.
Depuis le Moyen-Age, les montjoies désigent encore les tas de pierres amassées le long des routes pour indiquer le lieu d’une victoire ou d’une direction. Un même esprit a inspiré ces diverses significations. Nous chantons à pleine voix : “Celui qui unit la foi des chevaliers et des cavaliers, des chouans et des partisans blancs, des déportés politiques et des volontaires, des soldats et des militants, des héros et des saints.”
Puissent ces chants édifier, bonifier, fortifier et unifier ! C’est la joie du Choeur Montjoie Saint Denis.
Jacques Arnould
1. Les dragons de Noailles, 2. Le combat de demain, 3. Les cuirassiers, 4. Sur la roure, 5. Les lansquenets, 6. Les cosaques, 7. La Blanche Hermine, 8. Les Partisans blancs, 9. Les chacals, 10. Le Kyrie des gueux, 11. Nous sommes tous de la légion, 12. Le chant des Marais, 13. En avant parcourant le monde, 14. Les bérêts verts.