Déhival était soldat pendant la grande guerre. Tout au long de cette période il écrivit des lettes à son ami Henri Bontoux.
“Au mois de novembre 1922, je perdis brusquement mon ami Déhival. Afin de raviver tous les souvenirs d’un homme auquel depuis huit ans m’unissaient la sollicitude la plus vive et l’affection la plus élevée, je profitai de quelques jours pour relire ces lettres. Celles-ci, bien qu’étant écrites par un soldat au cours de la guerre, n’étaient pas des lettres de guerre : dans la première seule, il faisait le récit des dix mois qu’il avait passés à l’armée ; mais il la terminait en disant qu’il trouvait dans sa vie intérieure la force d’accepter un sacrifice qu’il entrevoyait comme prochain chaque jour davantage à la mort…” (extrait de la préface)
Il vécut au front en catholique, c’est ce qui lui donnat la force de surmonter toutes ces épreuves.
1924 – Editions Beauchesne – 401 pp/