L’Occident bondissant au domaine philosophique écrivit sur le Droit très abondamment : Droit par la sanction du dieu ou du héros, Droit, bon ordre dans la cité ou programme du législateur ; Droit, sagesse éternelle ou décret divin ; Droit et droit encore.
De nombreuses théories ont donc inspiré des auteurs tragiques, les philosophes, les princes et les sophistes. Plus d’une fois à la misère des administrés et l’ascendant de certains personnages ont inquété les Maîtres et les ont conduits à soupçonner des droits sous les violents gémissements qui les poursuivaient ou dans les pouvoirs qui se dressaient devant eux.
Le Droit a un tel ascendant par sa lumière et par sa force que les puissants recourent à son appui. Tout le monde recourt à lui parce qu’il en impose dans le règlement de toutes les relations entre individus, entre sociétés, Etats ou Religions, et au ciel et même en enfer.
Tout le monde en appelle au Droit, et les écoles de philosophies ou de théologie ne réussissent pas la synthèse des données qui la constituent…
Nouvelles Editions Latines – Paris – 1983