Chez Patrick Dard, la cuisine c’est un don, une vocation, un irrésistible élan, une passion éperdue.
Rien de ce qui est comestible ne lui est étranger, une courgette en fleur en étal niçois, un goret noir fouissant la boue sanieuse d’un village d’Afrique, une carpe mélancolique dans l’eau verdâtre d’un bassin le plongent aussitôt dans d’étranges rêveries culinaires. Tout enfant, déjà, il était le Mozart de l’alimentaire, prenant d’étranges initiatives qu’il assumait courageusement.
Acropole – 1989