Du désert à la stratégie internationale, des tributs bédouins à la Royal Air Force, la vie exceptionnelle du plus grand conquérant du XXe siècle.
La chaleur écrasante du désert mettait comme un masque de métal sur le visage tendu des bédouins aux aguets. Le train, bondés de soldats turcs, approchait. Sur les toits des wagons, des guetteurs somnolaient de leurs mitrailleuses…
le colonel Lawrence leva le bras, Salem enfonça la poignée du percuteur, et la mine explosa dans un fracas terrible. Des débris de métal tordu passé en sifflant au-dessus des têtes. Alors, poussant leur formidable cri de guerre, les Arabes dégringolaient à décret et se ruèrent, le fusil à la main, sur le convoi dynamité… une fois encore, Lawrence d’Arabie, ce mystérieux anglais enveloppé dans ses robes de soie blanche, avait gagné la partie.
Il allait en gagner bien d’autres, mener la victoire la révolte arabe, placer ses amis sur des trônes et devenir le plus grand aventurier du siècle, avant de mourir – sous un faux nom – une stupide chute de moto, coma touristes du dimanche.
Marabout junior 1958
Couverture de Pierre Joubert
Illustration de Dino Attanasio