… Ce matin, chevauchée à l’aube… pour venir voir ici les blessés d’El-Moungar… Ils étaient là, à l’entrée du poste, et le fourrier Tisserand et la caporal Detz, et tous les autres, dont j’ai serré la main, un à un, pour réunir ensuite les quarante survivants et leur dire ce que nous sentons tous. Et à la question finale : “Et bien, les garçons, qui parmi vous a déjà marché avec moi ?” cinq, six, sortent des rangs : “Moi, mon Colonel, j’étais avec vous au Nuiken… J’étais avec vous à Ke-Tuong… à Fort-Dauphin… C’est moi qui vous ai escorté tel jour… qui vous ai apporté tel renseignement.
Et il en est de même ) chaque poste que je visite et où je retrouve mes vieux légionnaires…
Plon – 1931