Souvenirs et témoignages présentés par le Père Descouvemont.
En 1894, après avoir vécu sa jeunesse à Paris, Marie-Louise Castel entre au carmel de Lisieux. Elle a viongt ans. Sensible et pleine de vivacité, elle bénéficie des conseils et de l’amitié de la jeune maîtresse des novices : soeur Thérèse de l’Enfant-Jésus. Et elle vivra au carmel jusqu’en 1944.
Les souvenirs rassemblés par Pierre Descouvemont, bien connu pour ses études sur la spiritualité thérèsienne, constituent un témoignage unique sur Thérèse et son entourage. Ils fournissent un reportage “en direct” sur la vie du carmel de Lisieux dans le demi-siècle qui a suivi la mort de Sainte Thérèse : le procès de canonisation et ses multiples conséquences vécues au jour le jour derrière les grilles du monastère.
Le témoignage simple de Soeur Marie de la Trinité montre aussi comment la spiritualité du sourire peut atteindre l’héroïsme : souffrant d’un douloureux ulcère au visage dans les dernières années de sa vie, elle veut jusqu’au bout rester “un enfant qui ne fait pas le malin”, et elle répète : “Non, la vie n’est pas triste !”