Ouvrage terminé et mis au point par Maurice Le Lannou, chargé de cours à la faculté des Lettres de Rennes.
Début de l’Introduction
La Bretagne est la grande protagoniste des pêches maritimes françaises. Les documents statistiques en font foi. Notre province abrite, de Cancale à Saint-Nazaire, plus de la moitié des pêcheurs de France, exactement 53 %. Ses ports ont reçu en 1938 près de 80 millions de kilogrammes de poissons et de crustacés, sur un total de 285 millions pour toute la France, soit une part de plus du qaurt, 27.6 %. Exprimé en valeur, cet apport breton est presque exactement le tirs des pêches françaises. Et l’on ne fait entre en ligne de compte ni la récolte de goémon, pour laquelle la Bretagne exerce u,n véritable monopole, ni l’ostréiculture, qu’elle pratique avec bonheur. Ces chiffres expriment suffisamment l’importance économique nationale des pêches bretonnes. Ils traduisent aussi leur valeur sociale, qui est bien plus considérable encore. On déjà remarqué l’ampleur relative des effectives bretons, qui témoingen du caractère menu des entreprises, rarement de type industriel, le plus souvent établies sur le mode artisanal. Cette activité est, en Bretagne plus que partout ailleurs, dans l’étroite dépendance des conditions humaines, et la peine des hommes reste son moteur essentiel…
Librairie Armand Colin – 1944 – 616 pp. – 4e de couverture déchirée – livre non coupé
Avec une photo de l’auteur