Roman
L’ouragan cernait la chambre.
On l’eût dite hissée au sommet d’une tour carrée,
tant le vent appuyait sur ses quatre faces. Il lançait, par poignées,
contre les vitres, une pluie dure, et en même temps,
il secouait la porte, rebroussait les ardoises claquantes du toit,
emplissait la maison de chocs et de rumeurs, si bien que l’on suivait
sa course tout le long des murs, au-dessus du plafond,
sous le plancher…
Albin Michel – 1941
Etat d’usage