“Autour de la scène du feu, nous voilà retenant nos souffles, coude à coude, dans l’obscurité magique et fraternelle.
“Nous n’éprouvons plus le besoin de communiquer par la parole avec notre compagnon, soit qu’il se satisfasse d’un retour à soi, d’une retraite méditative, soit qu’il se sente lié par une communion plus intime que cette vie qui s’exprime par les mots.
” Cette tragédie muette et irrationnelle qui se joue dans la danse du feu suffit à passionner l’homme par cela seul qu’elle entretient son silence.”
Editions du Seuil – 1947