“Dans ce triste monde qui est le notre, voici un grand homme” disait de lui Albert Einstein, en le recevant, en 1948, à l’Université de Princeton. L’Amérique, prompte à l’enthousiasme, venait de découvrir le “Docteur de la Jungle”. Les journaux consacraient d’éclatantes manchettes à l’hôpital de Lambaréné. Cinq ou six livres sur lui parurent dans l’année.
En France, le nom de ce français n’était connu que des mélomanes et de quelques fidèles. Une bibliographie publiée à Strasbourg, quelques ouvrages de philosophie à faible tirage constituaient le maigre monument de la nation à un de ses plus authentiques grands hommes.
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