La guerre de Vendée – que l’on confond à tort avec la Chouannerie bretonne et normande – fut un phénomène sociologique d’une ampleur et d’un caractère insoupçonnés.
Mouvement essentiellement populaire, et, en dépit des apparences, profondément démocratique puisque ses chefs furent choisis, sinon élus, pour leurs mérites et non pour leur naissances aristocratique. Guerre qui ne cesse de hanter l’imagination par sa violence et ses singularités et qui fut d’abord religieuse, quoique superficiellement liée à la cause royaliste.
Qu’était en 1789 ce que l’on appela par la suite la “Vendée Militaire” ? Quelles étaient les ressources en hommes et en subsistances, ses activités, ses moeurs et sa pensée ? Comment accueillit-elle les principes révolutionnaires et quels étaient, à l’aube de la Révolution, le rôle et l’influence des nobles et des prêtres ? Comment des paysans sans expérience purent-ils vaincre les armées de la Convention et les refouler du Bocage vendéen, avant de succomber sous les coups des Mayençais de Kléber ? Quelle était, au milieu des triomphes et des vicissitudes, la vie quotidienne de ces soldats en sabots et de leurs familles ?
Cet ouvrage répond à ces différentes questions. A partir d’anecdotes vérifiées, de documents irrécusables, l’auteur trace en outre le portrait d’un peuple que, déjà, Tacite avait magnifié.
Hachette – 1974
Bon état, proche du neuf