Préface de l’auteur :
Cher Monsieur Sansot,
Si vous supposez que cette sorte de nouvelle tirée de “Sous l’oeil des Barbares”, se laisserait encore lire, je vous autorise bien volontiers à tenter l’expérience. De toutes les pages qu’il y a dans mes volumes, c’est peut-être la plus ancienne. j’avais une vingtaine d’années quand je l’ai écrite. On y sent l’atmosphère parnassienne. Cette ébauche d’un enfant est, toutes proportions gardées de la veine où Anatole France et Pierre Louÿs devait trouver Thaïs et Aphrodite, deux belles oeuvres très diverses l’une de l’autre, mais toutes deux filles d’un certain hellénisme qu’en arrivant à Paris où j’avais respiré chez Lecomte de Lisle…
Bibliothèque internationale d’édition – 1904
Couverture détachée du volume.