Evocations
Souvenirs
1905 – 1911
1. Une entrée dans la République des lettres. Première visite à Anatole France. Les mercredis de la villa Saïd. Le cabinet des Antigues. Racine et Jules Lemaître. L’humaniste inhumain.
2. France ou Barrès ? La rencontre avec Maurice Barrès. Dans le cabinet de Neuilly. Barrès et la jeunesse. Ce que le poète pensait des philosophes. Son travail : les livres, les voyages. La leçon de Barrès.
3. Barrès : une opinion sur Charles Maurras et sur Mme de Noailles. La Permanence du quartier des Halles. La fondation de l’Action Française. Promenades de Neuilly à la Chambre. Barrès à la Sorbonne.
4. Une campagne contre la Nouvelle Sorbonne (Juillet 1910 – Mars 1911). Alfred de Tarde : origine d’une collaboration. Le “mystérieux Agathon”.
5. La Sorbonne. L’intervention d’Ernest Lavisse. Un article de Faguet à la Revue des Deux Mondes. Le discours de rentrée de M. le Doyen Croiset (novembre 1910). M. Lanson. Durkheim et la toute-puissante sociologie. Un geste de M. Théodore Steeg.
6. La Sorbonne et M. Bergson. La libération bergsonnienne. Un cours de M. Bergson au Collège de France. Nous avons vu flotter l’esprit. Ce que nous devons à cette philosophie.
7. Révélations et expérience d’un apprenti-philosophe. Sur la mort d’un ami. “Ne pas faire de la littérature dans sa vie”. Un dogmatisme nécessaire. Souvenirs sur Alain. La classe de Chartier au lycée Condorcet. Les marchands de sommeil. Le philosophe de la rue de Provence. Les “Propos d’un Normand”. Alain et la Sorbonne.
8. L’Esprit de la Nouvelle Sorbonne et la réaction de l’opinion publique. Une réunion à Versailles. Jean Richepin et la Ligue pour la culture française. Un manifeste. Adhésion de l’Académie à l’Institut. Conversion de Jules Lemaître. La politique et les humanités. M. Lanson et l’Académie. M. Brunot et les Amis du français. Un débat au Sénat sur la réforme de 1902.
9. La crise morale à l’université. Les “coups” contre Pascal et Taine. Une contrepoids et un recours : Frédéric Rauh. Un animateur de la jeunesse. Sur la mort de ce grand tourmenté. Au cimetière Montparnasse : l’adieur d’Henri Franck. Méditation sur l’influence et l’enseignement de Fr. Rauh. Une rupture posthume.
10. Henri Franck et la Sorbonne. Notre jeunesse. Souvenirs du Quartier Latin. Dédié à l’enthousiasme et à l’aimité. Un adolescent merveilleux.
11. Sur la mort d’un jeune esthète. Le besoin de “servir”. Les déclin des Universités populaires. Les premiers signes de nos destins : Septembre 1905 ou l’avènement d’une génération. Le réveil du patriotisme. Henri Franck et le pressentiment de la guerre.
12. Le goût d’héroïsme : Ernest Pschari. La maison de la rue Chaptal. L’ombre de Renan. La vocation militaire d’un fils d’intellectuels. En mission au Congo.
13. Psichari. Le retour du Logne (1908). La vocation retrouvée. Terres de soleil et de sommeil. Un témoignage de Maurice Barrès. Le petit-fils de Renan et le neveu de Barrès. Une soirée avec Charles Demange et Ernest Psichari.
14. Sur la mort d’un ami et la douleur d’un maître. Epinal, Charmes, Nancy. Barrès vieilli. Le 2 novembre à Saint-François-Xavier.
15. L’adieu à la jeunesse. “Jacques” ou le roman sacrifié. A la recherche d’un ordre. Une conversation avec Psichari à Versailles. Projets : un roman sur la jeunesse : la “Connaissance du sol natal”. Péguy et Psichari : “vers une mystique militaire”. L’enseignement de Péguy ; ce que nous lui devons. Le Coup d’Agadir. Nous ne voulions plus être des vaincus.
Paris – Librairie Plon – 1931- 298 pp.
4ème de couverture abîmée, sinon bon état général présentant des usures d’usage.