Devenu pape après y avoir si peu pensé, Jean Paul 1er s’est mis aussitôt à confirmer ses frères dans la foi. Il a cherché à donner une vraie catéchèse, adaptée au monde moderne, dans l’espoir d’aider les gens à devenir meilleurs.
Dans un langage simple, clair, confiant, éclairé d’exemples concrets, d’anecdotes souriantes, le pasteur suprême de l’Eglise, lors de quatre audiences générales, a rappelé à son immense paroisse les autre éléments fondamentaux de l’attitude chrétienne. Ses auditeurs n’oublieront jamais la présentation qu’il a donné de l’humilité, de la foi, de l’espérance, et de la charité.
Jean Paul 1er qu’il ne disposerait que de trente-tois jours, lui qui, ayant endossé la responsabilité pontificale de toutes ses pauvres forces, soulignait que l’espérance donne au chrétien la grâce de témoigner de sa foi en pleine agonie ? Le saurons-nous en lisant attentivement ses messages ? Peut-être. Mais surtout nous recueillerons son invitation à faire nôtre l’une de ses invocations quoitidiennes, particulièrement significative au terme de sa trajectoire éblouissante : Seigneur, prends moi comme je suis et fais de moi ce que tu veux.
Apostolat des éditions – 1978