A mes camarades du 1er Corps de l’Armée de Chalons
C’est à vous, chers compagnons d’arme, quie je dédie ces lignes.
Pour me justifier des accusations portées contre moi, je ne veux d’autres juges que vous m’avez vu à l’oeuvre.
Seuls, vous pouvez apprécier si j’ai manqué de prévoyance, de vigilance, de vigueur et de dévoûment.
Puisque l’on me force à sortir de la réserve que je m’étais imposée, puisque l’on m’oblige à parler, j’expose les faits tels qu’ils se sont accomplis sous vos yeux, abandonnant à votre loyauté et à votre honneur le soin de me défende.
Général A. Ducrot
Versailles, le 18 septembre 1871
E. Dentu – Paris – 1871 – Une carte en couleurs
Couvertures détachées, sinon reste de l’ouvrage correct, ce qui explique mieux le petit prix.