Georges Guitton, S.J., raconte magnifiquement la vie de cet aumônier militaire. Un “véritable preneur d’âmes” sur le front depuis le début des hostilités jusqu’à sa mort en 1917.
Cet aumônier sera présent à Revigny, en Belgique, puis reculera vers Vitry-le-François, pour être fait prisonnier sur la Marne. Evadé il reviendra rapidement sur le front au milieu de ses soldats, pour devenir aumônier divisionnaire, puis redeviendra le petit patrouilleur de première ligne jusqu’à Noël 1914. Présent sur la main de Massiges, avec le 4e Colonial, où il sera blessé. Rapide passage en Champagne et en Picardie, puis de retour à Massiges où il sera de nouveau blessé. Reprendra de l’apostolat à l’arrière, d’abord à Autun, puis d’une ambulance à l’autre ; pour se retrouver sur le front de la Somme : à Hebercourt et à Fontaine-les-Cappy. Suivra exemplairement son régiment sur le front de Salonique et de la Macédoine. Ensuite marche vers la Grèce, puis Monastir, et se retrouvera coincé sur le Piton Jaune, où il mourra au milieu de ses hommes.
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