Livre sorti à l’occasion du centenaire de la naissance de Paul Claudel.
Dès le début de l’année 1968, la Bibliothèque nationale a voulu célébrer le centièle anniversaire de Paul Claudel.
L’exposition qu’elle présente aujourd’hui aurait pu traiter séparément du poète, du dramaturge, du diplomate.
Mais il est tentant de chercher à évoquer avant tout une personnalité particulièrement forte, dont la seule production littéraire a été prodigieuse et qui a marqué de son sceau tous ses actes comme tous ses écrits.
Un homme dont la pensée, exprimée directement dans ses poèmes, indirectement dans es pièces, cherche sa vérité au travers du monde exaltant de l’éternité, et la proclame en une langue qu’émaillent les accents puissants et imagés du terroir.
M. Pierre-Henri Simon, membre de l’Académie française et Président de la Société des Amais de la Bibliothèque nationale, a bien voulu, avec sa maîtrise habituelle, définir pour les visiteurs de l’exposition la place que tient l’oeuvre de Claudel dans la littérature du XXe siècle. Je l’en remercie de tout coeur.
Je viens à exprimer ma très vive reconnaissance à Madame Paul Claudel et à ses enfants, particulièrement à Madame Jacques Nantet et à M. Pierre Claudel, qui ont bien voulu prêter tant de manuscrits et de documents iconographiques, et aider de leurs conseils les promoteurs de cette exposition, dont la présentation eût été, sans eux impossible.
Je tiens enfin à féliciter Mademoiselle Marie-Clotilde Hubert qui a préparé cette manifestation et qui a rédigé le catalogue avec beaucoup de conscience et d’intelligence, ainsi que Mademoiselle Paulette Enjalran, Monsieur Jacques Suffel et Monsieur André Veinstein, qui avec l’aide de Mademoiselle Thomas, a fait profiter les organisateurs de sa grande expérience de tout ce qui touche le théâtre et s’est chargé des commentaires et des notices qui lui sont consacrés.
Etienne Dennery, Administrateur général de la Bibliothèque Nationale.
Paris – 1968