Notre-Dame de Bon-Secours, en Pervern, habite dans les glaÏeuls, sous la feuillée, au bord d’un ruisseau qui descend à la mer et que la mer remonte deux fois par jour. A peine si l’on s’aperçoit de cette visite du fleux, tant elle est discrète et marquée seulement par un léger frémissement des herbes. Le flot ne veut que saluer Marie. Dès qu’il a baisé le pied de sa chapelle, il s’en retourne vers les grands horizons.
Ce fut lui, qui, certain jour de l’an de grâce 1608, porta sous ses frais ombrages la caraque du seigneur de Kerario, prisonnier chez les Barbaresques, des mains de qui Notre-Dame avait permis qu’il échappât…
Editions Pierre Lafitte – 1918
Bon état
Exemplaire relié