Henri Ghéon rattache sa conversion à une entrevue rapide, sur le front d’Artois, avec un chrétien authentique : Pierre Dupouey.
Après des années de recherches esthétiques, que lui-même jugeait stériles, Ghéon, ami d’Ansré Gide et de Jacques Copeau, est devenu un homme fasciné et comme enivré par la sainteté. Avec une verve intarissable, il compose plus de cent drames tragiques ou familiers, héroïques ou bouffons, à la gloire des saints, où l’on compte des chefs d’oeuvres (comme “Le Comédien et la Grâce”, reçu par la Comédie Française…)
Mais Ghéon a publié aussi des récits hagiographiques (Saint Martin, Sainte Thérèse de Lisieux, Le Saint Curé d’Ars, Saint Vincent Ferrier, Saint Jean Bosco), qui enchantent par une bonhomie joviale et une limpidité authentiquement “spirituelle”, au sens fort du mot.
Il est vraiment l’auteur d’une “Légende dorée” pour le XXe siècle.
Editions Culture et Promotion Populaire – 1981