Au mois de juin 1960, le MI5 britannique (les services spéciaux) soupsçonne un fonctionnaire de l’amirauté de Portland. Le Super Intendant Smith, chef de la brigade criminelle, chargé de l’enquête entreprend une longue action de surveillance pour découvrir les “contacts” du suspect. Ce dernier conduit directement les policiers aux espions soviétiques avec qui il est en contact.
L’enquête dure huit mois.
Pour éviter que ses hommes se dévoilent, le chef de la brigade criminelle demande des volontaires “femmes” et ne faisant pas partie de Scotland Yard.
Pour le besoin de l’enquête, celles-ci abandonnent le foyer, le ménage, les enfants pour constituer une équipe que l’on appeleera “la Brigade des Ménagères”.
Ces femmes permettront aux policiers de démanteler le plus important réseau soviétique en Grande-Bretagne depuis la guerre. Son but était de s’emparer des renseignements concernant les secrets sous-marins de l’O.T.A.N.
Au mois de mars 1961, à Londres, cinq espions sont jugés et condamnés. A Paris, Michel Blanc est engagé à R.T.L. comme reporter. Son premier article s’intitule : “Les Espions de Portland”.
Plus de dix ans après Michel Leblanc recommence l’enquête : il ouvre ses dossiers, retourne à Londres, interroge les témoins, rencontre les policiers.
L’enquête de 1972, par rapport au reportage radio de “l’instant” donne une nouvelle dimension aux personnages qui vivent à nouveau leur drame psychologique et politique.
Ce livre s’apparente à ce nouveau genre de l’enquête que seuls les journalistes de radio et de télévision sont capables de réaliser.
Editions France-Empire – 1972 – 318 pp.
Très bon état