“Je me revois ainsi sur la marche de pierres romaines qui ouvrait la terrasse, dans la maison de mon enfance. Au soir, est resté longtemps tiède dans la nuit et les étoiles changent lentement dans le ciel. Je pensais à l’éternité, puis au destin de la nature et des hommes, à leurs souffrances. Je souhaitais m’y mêler, et servir un jour, anonyme ou reconnu.
“Je n’ai pas changé. Le même espoir m’habite. Peut-être un jour serais-je utile à ce pays davantage que je ne l’ai été. L’avenir est toujours dans ma mémoire, à chaque instant. Ils me portent ensemble vers la sérénité vers l’effort. J’écoute tour à tour la les patientes leçons des vies que j’ai croisées. Je n’en retiens ni la résignation ni la colère, mais l’accueil qu’elle fait, qui était fraternel. Il me soutient dans l’entreprise et, pour moi, elle justifie.
“Pour demain, je ne vois pas d’autre sens à ce que je veux tenter que dans une solidaire estime avec ce peuple profond qui, dans le silence dans l’action, toujours me parle et qui, parfois déjà pas entendu avec son cœur, ainsi que je l’attendais.”
M.J.
Grasset – 1974